L’autrice

C’est pas beau ce mot, « autrice », hein ? Mais je trouve « auteure » une féminisation incongrue. En outre, je suis étonnée que l’on retienne un terme que seule la population du sud de la France (dont je fais partie) est capable de distinguer, à l’oral, de son pendant masculin. En effet, je sais dire différemment un auteur et une auteure. On se moque quand je dis « rose » mais dans ce cas-ci, j’entends rien. (Peut-être parce que je n’emploie jamais le mot ?) Peu de lettrés parisiens peuvent différencier les deux mots sans être ridicules… Néanmoins, je n’aime pas… « Et ton auteure ? Elle bat le beurre ? » Non. Ça va pas.

J’ajoute une page de biographie parce qu’on m’a dit à plusieurs reprises que ça n’entraînait pas la confiance un blog anonyme. Mais que dire ? Je pensais au questionnaire de Proust mais il est long et compliqué. Je vais donc vous livrer quelques informations sur moi. Un peu. (Et puis, il y a aussi une page Contact sur le blog…)

Bon, alors, j’existe. Je suis une femme. Je suis Française et, vous l’avez compris, je viens du Sud.

J’ai une tête, deux bras et deux jambes.

Le pouce de ma main gauche mesure environ 6 cm de la première phalange au bout de l’ongle. (Ce n’est pas précis, précis. J’ai utilisé un mètre ruban…)

Je fais très bien la tarte à la rhubarbe.

J’écris. Je traduis (de l’anglais, du norvégien, du portugais). J’enseigne le yoga. Je voyage.

Je vis. (C’est mieux que le « j’existe » du début.)

Pieds à Jericoacoara
Pieds à Jericoacoara